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Photo du rédacteurPRADELLE K

Le stress lié à notre impuissance face au coronavirus : le grignotage, plaisir régressif

Dernière mise à jour : 14 avr. 2020


Vous grignotez compulsivement devant l'écran pour vous réconforter face au climat anxiogène actuel ?


Cela n'a rien d'anormal : on a besoin d'une façon ou d'une autre d'évacuer les émotions qui nous envahissent quand survient un évènement tel que l'avancée du coronavirus et ses conséquences. Un ennemi invisible qui nous oblige à rester chez nous, à nous couper de nos liens sociaux, familiaux, pour un temps incertain.

On n'avait jamais connu ça, nous.

Oui, nous subissons la situation . Comment accepter que nous sommes impuissants à changer le cours des choses, condamnés, si on transgresse les restrictions imposées ?


Il est tentant de se réfugier sous la couette devant une série avec des bonbons. Se distraire, ça permet de s'extraire du réel.

Mais le programme choisi va avoir une influence sur votre comportement alimentaire : Des chercheurs du Food and Brain Lab. de l’université de Cornwell ont prouvé que les contenus tristes incitent les gens à manger 55% de plus que ceux qui regardent un contenu plus joyeux, que les personnes qui regardent des films d’action mangent deux fois plus que la normale (sûrement une réaction face au stress). Et plus on reste devant l’écran, plus l'envie de grignoter revient. Notez qu'en général, dans ces moments-là, on n'a pas envie de brocolis mais plutôt de gâteaux, chocolat ou chips !

Donc, tout est question de mesure. On peut se faire plaisir, c'est le principe de la vie. Mais le grignotage à haute dose peut entrainer surpoids, maux de ventre... et par conséquent, fatigue, mauvaise image de soi et culpabilité. Non vous n'êtes ni nul(le), ni coupable, simplement en souffrance face à un environnement anxiogène. Mettez des mots dessus, parlez de ce que vous ressentez, écrivez ; évacuez par la parole l'anxiété.

Vous verrez comme les choses s'apaisent si vous arrivez à nommer, identifier, ce qu'il se passe en vous.


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